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1. |
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Prenez peur, pauvres fous, car votre heure est venue
L'humanité demeure dans un arrière goût de torpeur distendue
Tandis que l'art total se meurt à petit feu, des ramassis de dollars pleuvent sur les pires inglorieux
Tandis que notre foyer se dessèche lentement de son abondance, c'est toujours aux affamés quе l'on déblatère un discours rance
La penséе unique aux mille et une vertus est la raison qui a fait que nous-nous sommes tous tus
Alors nous subissons jour après jour la mélancolie de cette existence
Nous attendons tour à tour d'en subir la véhémence
Alors on met nos écrans devant nos yeux, et on éteint bien nos putains de cerveaux
Peut-être serions-nous plus heureux en devenant tous des crétins, des idiots, des crétidiots !
Jusqu'à ce que trop imbus de nous-mêmes, nous finissions par nous entretuer
Et ne plus laisser sur cette planète en perdition que des crânes énuclées
Ça a déjà commencé, il est trop tard pour reculer
La bête, la bêtise de l'humanité, va tous nous exterminer
Certains diront qu'il y a là une belle leçon d'humilité
Pour une race de fanfarons qui a cru que tout lui appartenait
Vous ne comprendrez jamais qu'à force de jouer les plus malins
Vous finirez invariablement par tomber au plus profond du ravin
Notre père, miséricordieux et cupide
Pardonne-les donc car ils sont trop merdeux et stupides
Pour savoir ce qu'ils font
Ô Satan, maître des profondeurs infernales nauséabondes
Déchaîne maintenant les pires horreurs abyssales sur ce monde
D'avoir du feu dans les veines
D'avoir des pensées trop malsaines
D'être le pire des parias
Que l'humanité nous foudroie
Que nos démons se lâchent
Que les hommes soient remis à leur place
Que nos funestes jours soient comptés
Que nos fêtes soient toutes annulées
Je n'en peux plus d'attendre
Maudissant le temps pour s'écouler si lentement
Avant que ce monde ne soit réduit en cendres
Que toute vie disparaisse jusqu'à la dernière goutte de sang
Notre père
Ton nom sera oublié
Sur la terre
Que tes enfants ont condamné
Notre père
Ton règne est désormais terminé
Jusqu'au ciel
Nous pardonnerons à ceux qui nous ont exterminé
Chaque jour se lève en emportant
De la poussière et des ossements
Sous le carnage, sous les tourments
La nuit s'étire, la bête s'étend
Notre père
Ton nom sera effacé
De la terre
Que tes enfants ont bousillé
Notre père
Que ta mort soit sanctifiée
Jusqu'au ciel
Nous pardonnerons à ceux qui nous ont exterminé
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2. |
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"La cruauté, c’est d’extirper par le sang et jusqu’au sang, dieu : dieu, le hasard bestial de l’animalité inconsciente de l’homme partout où on peut la rencontrer
Mais qu'est-ce que vous nous foutez-là, Monsieur Artaud ?
Huitièmement
L'homme, quand on ne le tient pas, est un animal érotique
Il a en lui un tremblement inspiré
Une espèce de pulsation productrice de bêtes sans nombre
Qui sont la forme que les anciens peuples terrestres
Attribuaient universellement à Dieu
Cela faisait ce qu’on appelle un esprit."
Le ciel se voile
D'une pluie de sang
Irrespirable, l'atmosphère devient léthale
Et marque le début des tourments
Le bonheur de ce monde a cessé d'exister
"Il est temps de retirer la vie à tous ces enculés"
Que trépassent les plus faibles et survivent les plus cons
Meurtriers et violeurs de tous les horizons
L'espoir est mort, plus rien n'a de sens
Illusoire trésor d'une ancienne existence
Perdu dans la brume des cendres de l'humanité
Jésus est devenu le seigneur de la vacuité
Les gens que tu connais vont tous crever
Exterminés par ces connards jusqu'au dernier
Lacérés, torturés sans aucune pitié
Les cadavres remplissent des immeubles entiers
Brûlés
Décomposés
Exterminés
Éradiqués
L'odeur de pourriture de ce charnier
Restera dans nos cœurs pour l'éternité
La survie ne dépend plus de notre volonté
La seule issue est évidente : viens donc me buter
Transmigre-moi
Il n'y a plus rien sur cette terre pour toi et moi
Comme un chien, transperce-moi encore une fois
Écris le mot "fin" sur cette vie de désarroi
Plus personne ne nous retient, transmigre-moi
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3. |
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El Diablo
El demonio esta aqui
Este mundo sucio esta condenada
Arepentes povres pescadores
Porque vuestra hora allegada
¡ Castigo !
¡ Castigo !
¡ Castigo !
El Diablo
El Diablo esta aqui
El Diablo
¡ El Diablo esta aqui !
¡ Castigo !
¡ Castigo !
¡ Castigo !
¡ Castigo !
Te quemada
[?]
Te consumira
El Diablo
El demonio
El maligno
El Diablo
Muere entonces en este onsario
Quidate ahi por la eternitad
Pudrete como la mierda que eres
Tus dioses no te ayudaran
Muere entonces еn este onsario
Quidate ahi por la еternitad
Pudrete como la mierda que eres
Tus dioses no te ayudaran
Muere entonces en este onsario
Quidate ahi por la eternitad
Pudrete como la mierda que eres
Tus dioses no te ayudaran
El Diablo
El demonio esta aqui
Este mundo sucio esta condenada
Arrepentidos porque nuestra hora allegada
Castigo...
Castigo... Allegado
El Diablo
El Diablo esta aqui contigo
No hay nada mas que hacer
Todo ha terminado para este mundo podrido
El Diablo
El Diablo esta aqui contigo
No hay nada mas que hacer
Todo ha terminado para este mundo
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4. |
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Je vous déteste tous autant que vous êtes
Avec vos vies de merde, vous êtes déjà en enfer
La misère des autres comme seul passe temps
Ivres de détresse et assoiffés de sang
Crevez !
"Là, l'homme s'est retiré, il a fui !
Alors les bêtes l'ont mangé
Ce ne fut pas un viol, il s'est prêté à l'obscène repas
Il y a trouvé du goût
Il a appris lui-même à faire la bête, еt à manger le rat délicatemеnt
Et d'où vient cette abjection de saleté ?
De ce que le monde n'est pas encore constitué ?
Ou de ce que l'homme n'a qu'une petite idée du monde et qu'il veut éternellement la garder ?
Cela vient de ce que l'homme, un beau jour
A arrêté l'idée du monde
Deux routes s'offraient à lui : celle de l'infini dehors, celle de l'infime dedans
Et il a choisi l'infime dedans, car il n'y a qu'à presser le rat, la langue, l'anus
Ou le gland."
Marasme et torture, devant vous se tient la Bête
Son infâme progéniture dévorera vos saints et vos chairs
J'exulte devant le spectacle de chacun de vos visages distordus
Du sort mérité par une espèce déjà disparue
J'espère qu'un astéroïde vous tombera sur la gueule
Qu'une malédiction pharaonique sorte Ra de son linceul
Que vos raclures de gosses crèvent dans la terreur
Que vos blessures ignobles vous fassent hurler de douleur
Tripes et boyaux pleuvent sur un paysage de mort
Les craquements de leurs os sont à mes oreilles un trésor
La planète toute entière pullule de voraces rejetons
C'est la fête au cimetière qu'est devenu ce qui restera de ce monde
Vous allez tous payer !
Ô Satan, il est temps de les faire hurler !
Bouffez-les jusqu'au dernier, en espérant qu'ils vous plaisent
Longue vie à la bête, et sa descendance de Parthénogenèse
L'horreur descend de son nid pour dévorer le monde
C'est avec le sourire que j'observe les hommes qui s'effondrent
Désert mortuaire, ruine et dépravation
Seront les maîtres mots de la bête la révolution
Inutile de protéger vos délicieux enfants
Ils n'auront de cesse de bouffer leur sang
Notre espèce est maintenant menacée
Notre terre est maintenant libérée
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5. |
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Demeure immobile dans les vibrations du chaos
Contemple le ciel sans voir les clous dans ton dos
Eprouve la solidité du mur de l'indicible
Elargis enfin le champ des possibles
Les débris de l'âme fraîchement sortis de terre
De l'éclatement du cœur le son se réverbère
Des sentiments tourmentés dans une mer
Déchaînée telle les flammes de l'enfer
Dévorent la colère pour n'en laisser que les os
Détruisent la poudrière qu'auraient dû être les mots
Eventrée, la cognition
Embrassée, la perdition
Une foi électrisante en l'avenir
Evanouie à tout jamais
Une dépendance devenue totale
Occlusion de la personnalité
Les médisants se régalent
Frontière intangible de la réalité
Donner ses blessures en spectacle
Pour tenter de ne plus en souffrir
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6. |
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Un après-midi d'automne
On avait une putain d'envie d'extermination
Alors on est partis en chasse
Les villes étaient éclairées et suffisamment peuplées
C'était le bon moment pour aller cueillir des humains
Est-ce que c'est un bon?
Mais non c'est pas un bon
Car y'a pas de téton
Et puis il est trop plat
Il a pas la bonne odeur
Ne nous décourageons pas
Ouvrons les machoires et dévorons
Mangez-moi, mangez-moi, mangez-moi
Mangez-moi, mangez-moi, mangez-moi
C'est le chant des humains qui supplient
Qui préfèrent se faire bouffer que de se faire torturer à petit feu
Mangez-moi, mangez-moi, mangez-moi
Mangez-moi, mangez-moi, mangez-moi
Ils saignaient beaucoup ce jour-là
Heureusement, on avait les fosses communes
Et surtout des chevalets solides
Là-bas, des démons nous regardaient
Mangez-moi, mangez-moi, mangez-moi
Mangez-moi, mangez-moi, mangez-moi
C'est le chant des humains qui supplient
Qui préfèrent se faire bouffer que de se faire torturer à petit feu
Mangez-moi, mangez-moi, mangez-moi
Mangez-moi, mangez-moi, mangez-moi
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7. |
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Démence et froideur, règnent en maîtres incontestés
Au pays des ratés, des épaves et des écorchés
Crève, crève, petite joie de vivre, ta putain d'heure a sonné
Chaque occasion de rire se soldera par ton monde effondré
Douleur dans le crâne, cervelle bousillée
Tu n'es que fractales, pensées recopiéеs
Allongé dans la merde, ton âme еst damnée
Tu te crois en enfer, mais t'es bien réveillé
Ferme ta grande gueule, connard et vas travailler
Mais tu n'sais rien faire alors t'as plus qu'à crever
Abandonne tous tes rêves, deviens formaté
Abandonne tout espoir car tu es enchaîné
T'aurais jamais dû naître, maintenant tu vas regretter
Chaque jour passé sur une chaise à t'faire torturer
"Bienvenue dans le cabinet du docteur Boucherie, puis-je proposer à Monsieur un grand coup de rangers dans sa gueule ?"
Viens donc goûter à la dépravation
De ceux qui ont juré de salir ton nom
Si tu trouves que ta vie est déjà assez dure
C'est qu'ils n'y ont pas encore ajouté assez de souillure
Tu t'endors, on te réveille
Tu t'endors, on te réveille
Tout ça pour mieux te mettre
Un gros pointard dans ta tête
Tu t'endors, on te réveille
Tu t'endors, on te réveille
Juste pour mieux te dire
Qu'on t'a enculé pendant ton sommeil
Sens leur rage monter lorsqu'ils te regardent
Pour eux, t'es rien de plus qu'un animal en cage
Ressens leur sadisme déborder quand tu chiales ta haine
Pour tes semblables qui n'en valent même pas la peine
Tout ça pour te sentir mal dedans
Tant de questions, trop de "pourquoi"
L'abomination est simplement leur choix
Écorché, déchiré, toute ta vie dans un carcan
Tout ça pour te sentir mal dedans
La souffrance, la détresse ou la douleur
Aucune de ces choses ne t'a rendu meilleur
Car dans cette course qu'est ta vie, tu es parti perdant
Tout ça pour te sentir mal dedans
De looser à crevard, ton chemin était tracé
Malgré tous tes efforts, ton destin n'a jamais changé
Chaque combat ne cédera la place qu'aux suivants
Tout ça pour te sentir mal dedans
Nageant dans la pisse, pataugeant dans la chiure
Ta mémoire se replie en un amalgame de blessures
Que tous ces ignares pointent du doigt en riant
Tout ça pour te sentir mal dedans
Les jours se répètent et les crétins te guettent
T'as pas fini de pisser qu'on te remonte déjà ta braguette
Rythme ta vie de leurs paroles, sans te laisser un seul instant
Tout ça pour te sentir mal dedans
T'as été assez naïf pour croire que t'as fini d'en chier
Mais tu ne leur donneras jamais, jamais, jamais assez
Ils construiraient leur vie entière à tes dépens
Tout ça pour te sentir mal dedans
Trop de débiles sur ta route, tu passes sous leur regard
Du genre à tirer sur l'ambulance, mais aussi sur le corbillard
Qui n'attendent que de te voir chanceler sur un terrain glissant
Tout ça pour te sentir mal dedans
Tant d'années gâchées pour gagner une simple confiance
Mais dès lors que ses mots doux se transforment en défiance
Elle dévoile un visage que t'avais jamais vu avant
Parce que t'étais trop con pour te sentir mal dedans
Ça s'enchaîne, se déchaîne, tu empiles les pertes
Ça te supplie de rester pour mieux te larguer comme une merde
Fatigué et brisé, tu t'enfermes dans le silence
Tout ça pour te sentir mal dedans
Tu marches comme un zombie parce que ton cœur est mort
Et chaque nuit tu supplies qu'on abrège ton triste sort
Mais l'ensemble de tes cris n'atteindra que le néant
Tout ça pour te sentir mal dedans
Partout, les gens te dévisagent tel un phénomène
Mais t'ont-ils, rien qu'une fois, demandé ce que tu aimes ?
Au lieu de t'adresser un sordide regard glaçant
Tout ça pour te sentir mal dedans
D'espoirs en échecs, et de rêves en chimères
Tu n'as créé pour toi que des regrets sur cette Terre
Que tu emporteras allongé dans un cercueil blanc
Tout ça pour te sentir mal dedans
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8. |
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A brise-rêve je me relève, une brise
Fraîchit mon corps en crise
En quête de vie, je fléchis
Fléchir du poids de l'envie
L'envie d'être sans existence
A brise-rêve sans aucune essence
Je relève la tête, seuls quatre murs m'entêtent
Frappe mon être, cette brise pourtant si réèllе
Je voudrais en finir mais se tеrnir est si délicieux
Je voudrais aller mieux dans un univers si pernicieux
Je me laisse partir pour ce conte à deux
Partir au plus profond de mon âme
Braver les chimères de cette existence
Ouvrir le tombeau sur lequel je danse
Dilacéré, je rêve de ton absence
Pendant que mon corps pourrit dans sa transe
Cloué sur cette chaise mon esprit en stase
Les entrailles se contractent avec cette extase
Cerveau détruit, le monde n'est plus en place
Défections putrides, l'air devient néfaste
Pardonne-moi chéri c'est un peu l'bordel
T'arrives en avance et même pas tu m'appelles
Aide-moi donc à nettoyer tout cette merde
Et à décrasser toutes ces putains de cuillères
Où t'étais passé, t'as vu comme je flippe ?
J'étais limite en train d'me sortir les tripes
J'espère que t'as été au distributeur
J'en ai bientôt plus, tu vas passer un sale quart d'heure
Partir au plus profond de mon âme
Pardonne-moi, tu n'es plus que second face à ma came
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9. |
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Je ferme la fenêtre pour que l'odeur de sa chatte
S'imprègne dans chaque fibre de mes draps
Agenouillé face contre clito
Les fluides jaillissent et coulent comme un ruisseau
Je la démonte comme un meuble Ikéa
Tambourinant sur son boule comme si c'était une derbouka
Au rythme de la moiteur de la chair
De cette succube démoniaque quе je baiserai jusqu'en еnfer
Venez à moi, forces du mal
Faites-moi redevenir cet être bestial
Les innombrables rituels de la pénétration
Séparant l'amant de l'abomination
Tourmentent les âmes des mâles en mal de chair
Oubliant qu'ils ne sont qu'un parmi des milliards sur Terre
Pendant que j'arpente ce chemin pavé de tourments
La fleur que je dévore se gorge d'une odeur de sang
Combien de crevards va-t-il falloir pour qu'elle comprenne ?
Pour mettre fin à son cauchemar il lui faut devenir mienne
Je suis guidé par ma teub jusqu'au travers de son crâne
Je saisis sa tête et je psalmodie mon mantra
Enivré d'une cyprine devenue ma nourriture
J'utilise son corps pour repeindre les murs
Agenouillée face contre chibre
Son regard me fait savoir qu'elle est désormais libre
Ce soir je n'ouvre pas la mer en deux, je bois la mère à la paille
Recueille son élixir dans un verre en crystal
Ramone l'étroit conduit de sa cheminée
Demain, les traces de suie seront dures à enlever
Son extase me rend complètement taré
Ma véritable nature ne demande qu'à être réveillée
Dans les profondeurs de ses muqueuses
J'explorerai sans relâche le sanctuaire
De cette succube démoniaque que je baiserai jusqu'en enfer
Je ne veux
Que baiser
Je ne veux
Que baiser
Ils ne veulent
Que baiser
Ils ne veulent
Que baiser
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released February 9, 2024